Internet, allié de la renaissance africaine ?

Les amis, une fois n'est pas coutume, je vous envoie sur un autre site, www.agoravox.fr, où je publie souvent. Vous pourrez y lire un papier que j'ai rédigé hier sur "ces nouvelles technologies qui libèrent l'Afrique", après avoir lu "La Révolte du pronétariat", livre de Joël de Rosnay, écrit en collaboration avec Carlo Revelli. Un livre que, soit dit en passant, je vous conseille. Il est téléchargeable gratuitement sur le net (www.pronetariat.com/livre). Allez, le lien sur mon papier :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=22632

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Comments

[Lanzi]

Avant d'intervenir sur le sujet du jour, un mot sur Mongo Beti. Un grand écrivain. J'ai particulièrement admiré chez lui sa lucidité et son courage. Une lucidité, bien avant tous les autres, qui lui attirait bien de déboires jusqu'à avoir des difficultés de séjour sous Poniatowski, ministre de l'Intérieur de Giscard. Son courage, il n'a jamais flanché. Et pourtant les coups -au sens figuré comme au propre- qu'il encaissait auraient pu faire trébucher plus d'un. Il a montré le chemin à suivre à bien de jeunes africains. Avec de maigres moyens financiers, son salaire et celui de son épouse, il a tenu un périodique d'avant-garde que je lisais de A à Z. C'est un exemple à suivre. Comme il aurait apprécié Internet, ce média fantastique qui permet d'atteindre des milliers voire des millions de personnes de par le monde. Il aurait été aux anges pour diffuser ses idées. Grâce à cet outil, le monopole que detenaient les journaux et revues traditionnels en nous imposant leur vision du monde n'a plus cours. Chacun peut s'en saisir pour défendre son point de vue, dialoguer, s'informer. D'un clic de souris le monde est à notre portée pour faire des tas de choses. C'est dommage qu'une fois de plus l'Afrique soit en retard sur les autres continents, en partie à cause de ses dirigeants qui ont peur d'Internet qui pourrait ouvrir les yeux des populations.

[Levy de CMER]

Salut,
J'ai lu l'article en question. Une interrogation s'impose à mon esprit.
Que penser de tous ces sites qui ont fait et qui continuent de faire l'apologie des rebellions? Figure-toi que des présidents africains qui sont loin d'être abonnés aux idéaux démocratiques ont eux-ausi leurs sites qui font leurs promotions.
Ne revient-on pas au vieux débat sur la technologie et l'usage qu'on en fait?
J'attends des réactions.