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Le blog de Théophile Kouamouo
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31 mars 2007

Ségo, Sarko, Bayrou, Buffet, Le Pen ?

A RT, qui me demandait pour qui je voterai le 22 avril, en tant que citoyen français natif de Charleville-Mézières et patriote africain rêvant de relations plus saines entre Paris et le continent, je proposais un marché. Je "passe" à table si plus de dix d'entre vous font leur coming out et nous confient pour qui ils voteront (s'ils sont de nationalité française) ou pour qui ils voteraient (s'ils ne le sont pas). Plus bas, un lien vers un article que j'ai écrit dans Le Courrier d'Abidjan (et qui a été repris par plusieurs sites Internet) il y a quelques semaines sur "le programme africain" africain des candidats à l'Elysée.

http://www.togocity.com/article.php3?id_article=1914

A vos claviers, c'est le week-end !!!

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Commentaires
L
sur la diaspora africaine en allemagne voir ce qu´en dit La Gazette de Berlin :<br /> <br /> http://www.lagazettedeberlin.de/3156.0.html
P
en allemagne c le cdu qui gouverne (parti chretien) il on reussi a faire remonté le pay tres haut en un temp record, nous en france on a pas vraiment l'équivalent de ce parti qui est plutot de droite (avec des idée tres differante de sarco et bayrou).<br /> je pense qu'il faud prendre des risque et changer de la gauche est la droite qui on le sai tres bien ne feron pas grand chose de concret (on aura encore perdu 5 ans)<br /> il faud donné la priorité au entreprise qui sont les poumons de la france.<br /> bonne chance
D
Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-Aimés frères Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> La campagne électorale qui a cours,en ce moment,en France,à la faveur des Présidentielles 2007, et le blog que vous animez si brillamment, Cher frère, m'offre l'opportunité de lever un coin de voile sur le profil des deux meilleurs présidentiables français, dont la prééminence dans les intentions de vote a été maintes fois relevée par les différents instituts de sondage d'opinion français.<br /> Un coin de leur profil dont aucune presse ne parle et qu'il m'importe de relever,en toute objectivité,d'abord,en tant que Chrétien et,ensuite,en tant qu'Ivoirien:<br /> <br /> 1- Ségolène ROYAL :<br /> <br /> Elle vit en UNION LIBRE avec son compagnon qui,par ailleurs,est le Premier Secrétaire du Parti Socialiste.Ce qui ne l'empêche pas,outre mesure,après moult pirouettes,d'être favorable au mariage des homosexuels.Peut-être la France aura t-elle,le 6 Mai prochain,un couple non marié à sa tête? Attendons de voir.<br /> D'autre part,en écoutant attentivement cette dame,on découvre qu'elle n'est favorable au mariage ni pour elle-même ni pour les autres,en tout cas,elle n'en a pas une haute idée,et,paradoxe des paradoxes,elle se déclare en faveur du MARIAGE entre personnes de même sexe et du droit à l'adoption pour ces couples (Source: www.topchretien.com ,TOPINFO DU 17 Février 2007).Triste,tout ça!<br /> Les valeurs chrétiennes qui,semble t-il,ont fondé l'Europe et singulièrement la France,foutent le camp(prêtez-moi l'expression)!<br /> <br /> 2- Nicolas SARKOZY :<br /> <br /> Un françafricain de haute famille.Qui n'a pas hésité,l'année surpassée seulement(2005),à traîter de"RACAILLE"(couche la plus basse de la société,considérée comme la plus méprisable.Ensemble d'individus méprisables.Sic!) les jeunes émigrés français,à la faveur d'une de ses visites dans les quartiers défavorisés,pendant les émeutes des banlieues parisiennes et françaises.<br /> Et comme par enchantement,ce mépris suffisant et ce racisme notoire d'un émigré (de souche plus ou moins lointaine) pour d'autres émigrés,sont enjolivés par un marketing politique scandaleux qui le dépeint comme le meilleur profil pour la Présidence française.<br /> Tout bien pesé,n'est-ce pas peut-être le profil qu'il faut à un bon soupirant à la Présidence d'une bonne France néocoloniale?<br /> That is the question!<br /> <br /> Point commun entre les deux.SARKOZY et ROYAL : <br /> <br /> Ils évitent,soigneusement,les questions africaines et ivoiriennes dans leur campagne (très mauvais signe), s’ils ne s’y perdent pas en circonlocutions stériles et vides et font,au besoin,une petite charge de façade à CHIRAC pour son exécrable politique africaine.Ce sont des attaques de convenance.Tout juste pour faire bien. Cela n’ira pas plus loin. La preuve,CHIRAC a toujours proclamé sa foi en l'Afrique.Cela ne l'a pas empêché de casser de l’ivoirien depuis bientôt 5 ans..<br /> <br /> Pour ma part donc,l'élection d'un de ces deux prétendants à la fonction de Président de la République française,n'augure rien de bon.Ni pour la France( je veux parler du peuple français) ni pour la Côte d'Ivoire.<br /> J'aurais encore préféré Jean-Marie LE PEN dont la politique africaine(quoique radicale) aurait pu résoudre,une bonne fois pour toute,le problème de la Françafrique.Il est réaliste,pragmatique et franc(comme aurait dû l'être tout bon français;il ne s'embarrasse pas de langage diplomatique et de périphrases) et je crois qu'il incarne les aspirations subliminales et de l'inconscient profond du peuple français.Quoi qu'on en dise.L'honnêteté nous invite à le reconnaître.Il faut éviter de toujours dépeindre le nationalisme comme une tare.A des fins politiciennes.<br /> En tout cas l'UMP (l'Union pour la Majorité Présidentielle) de Jacques CHIRAC ne s'en est pas privée pour abattre LE PEN,il y a 5 ans;ça ne l'a pas empêché,quelques mois plus tard,le 19 Septembre 2002,de faire sa guerre néocoloniale à la Côte d'Ivoire, au nom de la même France dont se réclame l’extrémiste. <br /> Plus d’un pourraient s’offusquer de ma préférence pour LE PEN. Qu’ils sachent que je ne partage aucunement ses valeurs ou son idéologie. C’est simplement à cause de l’extrême répulsion que j’éprouve pour la Françafrique. Mais en quoi CHIRAC est-il mieux que LE PEN, honnêtement ? <br /> Je concède, en effet, qu’avec de LE PEN,ce sont des milliers,voire des millions de ressortissants étrangers et notamment Africains qui risquent de se voir jetés dehors.Mais je ne mets pas ces désagréments en balance avec le pillage systématique de l'Afrique qui affame des centaines de millions d'être humains qui ne peuvent même pas avoir le droit de SURVIVRE DECEMMENT et les génocides à répétition qui sèment la mort, la désolation et des séquelles morales et psychiques sur des générations entières d'Africains.<br /> J’espère avoir suffisamment étayé ma pensée.<br /> <br /> BAYROU peut être porteur d’espoir, mais il entrera immanquablement dans le Pacte colonial, au nom de la Grande France, car tout centriste qu’il est, il n’en demeure pas moins proche de la Droite. L’omerta maçonnique aura vite fait d’avoir raison de lui.<br /> Alors,avec ces individus, je ne suis pas euphorique.Ce n'est pas de bon coeur que la France lâchera prise,en ce qui concerne la Côte d'Ivoire et l'Afrique.C'est au forceps.Par la main puissante de DIEU et par la détermination des Africains eux-mêmes, et pas autrement.Croire le contraire,c'est être ignorant des intérêts(colossaux) en jeu et des enjeux géopolitiques.<br /> Que DIEU vous bénisse,richement,et que DIEU garde la Côte d'Ivoire!<br /> <br /> Dindé Fernand. dindefernand@yahoo.fr
D
Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-Aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> <br /> Selon un journal français, dans son édition du 12 Mars 2007, la France est classée comme pays à revenu « moyen-élevé » par l’OCDE (l’Organisation (européenne) de Coopération et de Développement Economiques).<br /> En outre, une récente étude de PriceWaterhouse, révèle que l’agglomération parisienne, avec 9,8 millions d’habitants et un PIB réel d’environ 560 milliards de francs suisses, serait la cinquième des villes produisant le plus de richesses au monde, derrière Tokyo, New York, Chicago, et Los Angeles, mais devant Londres. La réalité nationale française est tout autre.<br /> <br /> En effet, la France est gravement minée par une croissance anémique et un pouvoir d’achat sinon déliquescent, du moins en berne. En 2006, 54% des Français disaient vivre « très difficilement » (12%) ou « difficilement » (42%) avec les revenus de leur foyer.<br /> <br /> Depuis de longues années, les salaires stagnent, en France, du fait de l’endettement (du surendettement, pour être plus exact) de l’Etat qui ne trouve plus de ressources pour revaloriser les salaires des fonctionnaires, et des multiples, innombrables ponctions imposées chaque mois par et pour le financement du système social (Retenue PC, Contribution sociale généralisée, Contribution solidarité, Contribution au remboursement de la dette sociale, etc, etc).<br /> <br /> En dix ans, le prix des logements anciens a augmenté de 100% et celui des logements neufs de 66% soit, en moyenne, une hausse générale de 83% pour l’immobilier.<br /> <br /> Les prix alimentaires, quant à eux, ont fait un bond de 7%, entre 1996 et 2003, à cause des lois destinées à limiter l’ouverture de nouveaux supermarchés. Ces mesures législatives protectionnistes n’ont pas empêché LIDL, le magasin allemand à bas prix d’envahir la France (parce que plus concurrentiel, plus compétitif) et de tenir la dragée haute aux enseignes françaises, à la peine, sur leur propre terrain.<br /> <br /> Des secteurs entiers de l’activité économique sont sinistrés. C’est le cas du textile et de la sidérurgie, dans des régions très touchées comme le Nord et la Lorraine. Je soulignerai le cas très révélateur de la métallurgie, dans le Nord-Ouest de la France : Un déclin sans précédent qui ramène les villages de la région au bois de chauffe (au fagot, comme on dit chez nous) et à la France des années 1950. <br /> <br /> Le social, on le voit, se teint de plus en plus en gris noir, dans l’Hexagone. En raison notamment d’un chômage massif et de l’angoisse permanente du déclassement social, chez les travailleurs, de plus en plus astreints à l’austérité budgétaire, et à la merci de l’insécurité de l’emploi. Un stress tout à fait mortel.<br /> <br /> La France, qu’on peut considérer, aujourd’hui, comme une puissance très moyenne et qui conserve d’un passé prestigieux un rayonnement politique et surtout culturel débordant largement le cadre hexagonal et même européen, se meurt.<br /> <br /> L’industrie française n’occupe guère plus de 25% de la population active et l’agriculture, plus de 4%. Les services (administration, commerce, banques, transports, armée, etc.) emploient donc plus des deux tiers (2/3) des Français.<br /> Un pays qui a des prétentions de puissance mondiale peut-il se payer le luxe d’une telle faiblesse structurelle ?<br /> <br /> Devant un tableau aussi peu reluisant, je me suis laissé aller à quelques réflexions sur les causes et raisons profondes d’un tel déclin de la France, qui au regard des voyants qui s’offrent à notre analyse, est en passe de s’aggraver, chaque jour davantage.<br /> <br /> La première pensée qui me vient à l’esprit, c’est que la France vit de ressources qu’elle ne produit pas elle-même, par sa force de travail.<br /> Rien à avoir avec l’Allemagne qui, après 45 ans de purge et de traversée du désert, s’est hissée au premier rang des puissances économiques européennes, par la force de ses poignées. Oui, l’Allemagne, voici un pays dont on peut dire qu’il vit des ressources qu’il produit. Et son prestige n’en est que plus grand. On ne peut pas en dire autant de la France. Qui ne peut plus, aujourd’hui, soutenir son train de vie vertigineux, essentiellement fondé sur les prébendes et les monopoles, en Afrique.<br /> <br /> Ce pays (la France), grâce à des contrats léonins et des accords de coopération totalement amoraux et criminels, et de nature tout à fait coloniale, a pillé l’Afrique pour financer son développement, son prestige, sa grandeur et son rayonnement mondial. Sans se soucier de mettre en place un puissant outil de production nationale, compétitif. Oubliant (du fait de la durée, de l’impunité et de la non remise en cause de sa prédation), que cette richesse, aussi insolente que factice, n’était pas vraiment sienne. Oui, la France a vécu au-dessus de ses moyens réels, au-dessus de sa richesse réelle.<br /> Malheureusement pour elle, les temps ont changé. Les mentalités aussi. Ses données démographiques aussi.<br /> Aujourd’hui, la population de la France s’est accrue (par les naissances et la forte immigration. Plus de 60 millions d’habitants) par rapport à celle d’il y a 50 ans où la France était reine en Afrique. Les besoins que cette population accrue est légitimement en droit d’exprimer se sont aussi fortement accrus, nécessitant un appui et un effort financiers plus élevés et plus soutenus, dans un contexte désormais (défavorable) de globalisation et de mondialisation, sévèrement marquée par la concurrence, au milieu d’une Europe résolument tournée vers la croissance économique (à un rythme que ne peut soutenir la France) et une Afrique digne qui décrie et remet de plus en plus ouvertement en cause les avatars du passé que sont ces accords de coopération scélérats, privant la France d’une part significative de ses (à la fois) précieux, occultes et juteux appuis budgétaires (cas de la Côte d’Ivoire). Ce qui m’amène à ma deuxième réflexion.<br /> <br /> Ma deuxième pensée est que la France a gravement sous-estimé les Africains et leur a nié tout sursaut qualitatif et toute humanité. La France n’a jamais conçu ni admis qu’un jour, ce peuple digne puisse se lever pour briser son joug avilissant et refuser, avec honneur, de continuer à être sa vache à lait et à être présenté sous le prisme déformant de l’immaturité démocratique, de l’inculture, de la pauvreté et de l’improductivité dans la balance des échanges mondiaux.<br /> L’Afrique se réveille. Elle veut désormais jouer un rôle de choix, son rôle, dans l’évolution du monde et apporter sa participation effective à la mondialisation (comme le disait le Commissaire Général de la Zone Franche de la Biotechnologie, des Technologies de l’Information et de la Communication de Grand-Bassam, Monsieur KRAGBE GADOU Vincent) en s’appuyant sur une indépendance économique et politique réelle.<br /> <br /> N’ayant pas pris en compte cette donnée, la France ne s’est prémunie par aucune disposition institutionnelle et structurelle pour faire la contrebalance, le contrepoids, et pouvoir ainsi se donner les moyens de continuer à financer sa croissance et son prestige, en comptant sur sa propre capacité à produire des richesses. D’où l’effondrement (progressif) de la France.<br /> Une seule chose s’impose dès lors : La France doit faire sa révolution (une nouvelle, toute honte bue, sans complaisance, sans faiblesses et dans tous les domaines), se remettre au travail avec acharnement et laisser tranquille l’Afrique, qui aspire à vivre sans coups d’état et sans guerre.<br /> Pour le bonheur de son propre peuple et au nom de l’humanité qui lie tous les hommes, de quelque couleur qu’ils soient.<br /> <br /> Que DIEU bénisse le peuple français, qu’il le soutienne, dans son infinie bonté, et qu’il lui donne des dirigeants selon son cœur.<br /> <br /> Que DIEU vous bénisse tous, richement ! <br /> <br /> Dindé Fernand. dindefernand@yahoo.fr<br /> <br /> <br /> LA FRANCE VA MAL. IL LUI FAUT UN PRESIDENT CAPABLE D’AMENER UNE REVOLUTION.<br /> <br /> Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-Aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> <br /> Selon un journal français, dans son édition du 12 Mars 2007, la France est classée comme pays à revenu « moyen-élevé » par l’OCDE (l’Organisation (européenne) de Coopération et de Développement Economiques).<br /> En outre, une récente étude de PriceWaterhouse, révèle que l’agglomération parisienne, avec 9,8 millions d’habitants et un PIB réel d’environ 560 milliards de francs suisses, serait la cinquième des villes produisant le plus de richesses au monde, derrière Tokyo, New York, Chicago, et Los Angeles, mais devant Londres. La réalité nationale française est tout autre.<br /> <br /> En effet, la France est gravement minée par une croissance anémique et un pouvoir d’achat sinon déliquescent, du moins en berne. En 2006, 54% des Français disaient vivre « très difficilement » (12%) ou « difficilement » (42%) avec les revenus de leur foyer.<br /> <br /> Depuis de longues années, les salaires stagnent, en France, du fait de l’endettement (du surendettement, pour être plus exact) de l’Etat qui ne trouve plus de ressources pour revaloriser les salaires des fonctionnaires, et des multiples, innombrables ponctions imposées chaque mois par et pour le financement du système social (Retenue PC, Contribution sociale généralisée, Contribution solidarité, Contribution au remboursement de la dette sociale, etc, etc).<br /> <br /> En dix ans, le prix des logements anciens a augmenté de 100% et celui des logements neufs de 66% soit, en moyenne, une hausse générale de 83% pour l’immobilier.<br /> <br /> Les prix alimentaires, quant à eux, ont fait un bond de 7%, entre 1996 et 2003, à cause des lois destinées à limiter l’ouverture de nouveaux supermarchés. Ces mesures législatives protectionnistes n’ont pas empêché LIDL, le magasin allemand à bas prix d’envahir la France (parce que plus concurrentiel, plus compétitif) et de tenir la dragée haute aux enseignes françaises, à la peine, sur leur propre terrain.<br /> <br /> Des secteurs entiers de l’activité économique sont sinistrés. C’est le cas du textile et de la sidérurgie, dans des régions très touchées comme le Nord et la Lorraine. Je soulignerai le cas très révélateur de la métallurgie, dans le Nord-Ouest de la France : Un déclin sans précédent qui ramène les villages de la région au bois de chauffe (au fagot, comme on dit chez nous) et à la France des années 1950. <br /> <br /> Le social, on le voit, se teint de plus en plus en gris noir, dans l’Hexagone. En raison notamment d’un chômage massif et de l’angoisse permanente du déclassement social, chez les travailleurs, de plus en plus astreints à l’austérité budgétaire, et à la merci de l’insécurité de l’emploi. Un stress tout à fait mortel.<br /> <br /> La France, qu’on peut considérer, aujourd’hui, comme une puissance très moyenne et qui conserve d’un passé prestigieux un rayonnement politique et surtout culturel débordant largement le cadre hexagonal et même européen, se meurt.<br /> <br /> L’industrie française n’occupe guère plus de 25% de la population active et l’agriculture, plus de 4%. Les services (administration, commerce, banques, transports, armée, etc.) emploient donc plus des deux tiers (2/3) des Français.<br /> Un pays qui a des prétentions de puissance mondiale peut-il se payer le luxe d’une telle faiblesse structurelle ?<br /> <br /> Devant un tableau aussi peu reluisant, je me suis laissé aller à quelques réflexions sur les causes et raisons profondes d’un tel déclin de la France, qui au regard des voyants qui s’offrent à notre analyse, est en passe de s’aggraver, chaque jour davantage.<br /> <br /> La première pensée qui me vient à l’esprit, c’est que la France vit de ressources qu’elle ne produit pas elle-même, par sa force de travail.<br /> Rien à avoir avec l’Allemagne qui, après 45 ans de purge et de traversée du désert, s’est hissée au premier rang des puissances économiques européennes, par la force de ses poignées. Oui, l’Allemagne, voici un pays dont on peut dire qu’il vit des ressources qu’il produit. Et son prestige n’en est que plus grand. On ne peut pas en dire autant de la France. Qui ne peut plus, aujourd’hui, soutenir son train de vie vertigineux, essentiellement fondé sur les prébendes et les monopoles, en Afrique.<br /> <br /> Ce pays (la France), grâce à des contrats léonins et des accords de coopération totalement amoraux et criminels, et de nature tout à fait coloniale, a pillé l’Afrique pour financer son développement, son prestige, sa grandeur et son rayonnement mondial. Sans se soucier de mettre en place un puissant outil de production nationale, compétitif. Oubliant (du fait de la durée, de l’impunité et de la non remise en cause de sa prédation), que cette richesse, aussi insolente que factice, n’était pas vraiment sienne. Oui, la France a vécu au-dessus de ses moyens réels, au-dessus de sa richesse réelle.<br /> Malheureusement pour elle, les temps ont changé. Les mentalités aussi. Ses données démographiques aussi.<br /> Aujourd’hui, la population de la France s’est accrue (par les naissances et la forte immigration. Plus de 60 millions d’habitants) par rapport à celle d’il y a 50 ans où la France était reine en Afrique. Les besoins que cette population accrue est légitimement en droit d’exprimer se sont aussi fortement accrus, nécessitant un appui et un effort financiers plus élevés et plus soutenus, dans un contexte désormais (défavorable) de globalisation et de mondialisation, sévèrement marquée par la concurrence, au milieu d’une Europe résolument tournée vers la croissance économique (à un rythme que ne peut soutenir la France) et une Afrique digne qui décrie et remet de plus en plus ouvertement en cause les avatars du passé que sont ces accords de coopération scélérats, privant la France d’une part significative de ses (à la fois) précieux, occultes et juteux appuis budgétaires (cas de la Côte d’Ivoire). Ce qui m’amène à ma deuxième réflexion.<br /> <br /> Ma deuxième pensée est que la France a gravement sous-estimé les Africains et leur a nié tout sursaut qualitatif et toute humanité. La France n’a jamais conçu ni admis qu’un jour, ce peuple digne puisse se lever pour briser son joug avilissant et refuser, avec honneur, de continuer à être sa vache à lait et à être présenté sous le prisme déformant de l’immaturité démocratique, de l’inculture, de la pauvreté et de l’improductivité dans la balance des échanges mondiaux.<br /> L’Afrique se réveille. Elle veut désormais jouer un rôle de choix, son rôle, dans l’évolution du monde et apporter sa participation effective à la mondialisation (comme le disait le Commissaire Général de la Zone Franche de la Biotechnologie, des Technologies de l’Information et de la Communication de Grand-Bassam, Monsieur KRAGBE GADOU Vincent) en s’appuyant sur une indépendance économique et politique réelle.<br /> <br /> N’ayant pas pris en compte cette donnée, la France ne s’est prémunie par aucune disposition institutionnelle et structurelle pour faire la contrebalance, le contrepoids, et pouvoir ainsi se donner les moyens de continuer à financer sa croissance et son prestige, en comptant sur sa propre capacité à produire des richesses. D’où l’effondrement (progressif) de la France.<br /> Une seule chose s’impose dès lors : La France doit faire sa révolution (une nouvelle, toute honte bue, sans complaisance, sans faiblesses et dans tous les domaines), se remettre au travail avec acharnement et laisser tranquille l’Afrique, qui aspire à vivre sans coups d’état et sans guerre.<br /> Pour le bonheur de son propre peuple et au nom de l’humanité qui lie tous les hommes, de quelque couleur qu’ils soient.<br /> <br /> Que DIEU bénisse le peuple français, qu’il le soutienne, dans son infinie bonté, et qu’il lui donne des dirigeants selon son cœur.<br /> <br /> Que DIEU vous bénisse tous, richement ! <br /> <br /> Dindé Fernand. dindefernand@yahoo.fr<br /> <br /> <br /> <br /> LA FRANCE VA MAL. IL LUI FAUT UN PRESIDENT CAPABLE D’AMENER UNE REVOLUTION.<br /> <br /> Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-Aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> <br /> Selon un journal français, dans son édition du 12 Mars 2007, la France est classée comme pays à revenu « moyen-élevé » par l’OCDE (l’Organisation (européenne) de Coopération et de Développement Economiques).<br /> En outre, une récente étude de PriceWaterhouse, révèle que l’agglomération parisienne, avec 9,8 millions d’habitants et un PIB réel d’environ 560 milliards de francs suisses, serait la cinquième des villes produisant le plus de richesses au monde, derrière Tokyo, New York, Chicago, et Los Angeles, mais devant Londres. La réalité nationale française est tout autre.<br /> <br /> En effet, la France est gravement minée par une croissance anémique et un pouvoir d’achat sinon déliquescent, du moins en berne. En 2006, 54% des Français disaient vivre « très difficilement » (12%) ou « difficilement » (42%) avec les revenus de leur foyer.<br /> <br /> Depuis de longues années, les salaires stagnent, en France, du fait de l’endettement (du surendettement, pour être plus exact) de l’Etat qui ne trouve plus de ressources pour revaloriser les salaires des fonctionnaires, et des multiples, innombrables ponctions imposées chaque mois par et pour le financement du système social (Retenue PC, Contribution sociale généralisée, Contribution solidarité, Contribution au remboursement de la dette sociale, etc, etc).<br /> <br /> En dix ans, le prix des logements anciens a augmenté de 100% et celui des logements neufs de 66% soit, en moyenne, une hausse générale de 83% pour l’immobilier.<br /> <br /> Les prix alimentaires, quant à eux, ont fait un bond de 7%, entre 1996 et 2003, à cause des lois destinées à limiter l’ouverture de nouveaux supermarchés. Ces mesures législatives protectionnistes n’ont pas empêché LIDL, le magasin allemand à bas prix d’envahir la France (parce que plus concurrentiel, plus compétitif) et de tenir la dragée haute aux enseignes françaises, à la peine, sur leur propre terrain.<br /> <br /> Des secteurs entiers de l’activité économique sont sinistrés. C’est le cas du textile et de la sidérurgie, dans des régions très touchées comme le Nord et la Lorraine. Je soulignerai le cas très révélateur de la métallurgie, dans le Nord-Ouest de la France : Un déclin sans précédent qui ramène les villages de la région au bois de chauffe (au fagot, comme on dit chez nous) et à la France des années 1950. <br /> <br /> Le social, on le voit, se teint de plus en plus en gris noir, dans l’Hexagone. En raison notamment d’un chômage massif et de l’angoisse permanente du déclassement social, chez les travailleurs, de plus en plus astreints à l’austérité budgétaire, et à la merci de l’insécurité de l’emploi. Un stress tout à fait mortel.<br /> <br /> La France, qu’on peut considérer, aujourd’hui, comme une puissance très moyenne et qui conserve d’un passé prestigieux un rayonnement politique et surtout culturel débordant largement le cadre hexagonal et même européen, se meurt.<br /> <br /> L’industrie française n’occupe guère plus de 25% de la population active et l’agriculture, plus de 4%. Les services (administration, commerce, banques, transports, armée, etc.) emploient donc plus des deux tiers (2/3) des Français.<br /> Un pays qui a des prétentions de puissance mondiale peut-il se payer le luxe d’une telle faiblesse structurelle ?<br /> <br /> Devant un tableau aussi peu reluisant, je me suis laissé aller à quelques réflexions sur les causes et raisons profondes d’un tel déclin de la France, qui au regard des voyants qui s’offrent à notre analyse, est en passe de s’aggraver, chaque jour davantage.<br /> <br /> La première pensée qui me vient à l’esprit, c’est que la France vit de ressources qu’elle ne produit pas elle-même, par sa force de travail.<br /> Rien à avoir avec l’Allemagne qui, après 45 ans de purge et de traversée du désert, s’est hissée au premier rang des puissances économiques européennes, par la force de ses poignées. Oui, l’Allemagne, voici un pays dont on peut dire qu’il vit des ressources qu’il produit. Et son prestige n’en est que plus grand. On ne peut pas en dire autant de la France. Qui ne peut plus, aujourd’hui, soutenir son train de vie vertigineux, essentiellement fondé sur les prébendes et les monopoles, en Afrique.<br /> <br /> Ce pays (la France), grâce à des contrats léonins et des accords de coopération totalement amoraux et criminels, et de nature tout à fait coloniale, a pillé l’Afrique pour financer son développement, son prestige, sa grandeur et son rayonnement mondial. Sans se soucier de mettre en place un puissant outil de production nationale, compétitif. Oubliant (du fait de la durée, de l’impunité et de la non remise en cause de sa prédation), que cette richesse, aussi insolente que factice, n’était pas vraiment sienne. Oui, la France a vécu au-dessus de ses moyens réels, au-dessus de sa richesse réelle.<br /> Malheureusement pour elle, les temps ont changé. Les mentalités aussi. Ses données démographiques aussi.<br /> Aujourd’hui, la population de la France s’est accrue (par les naissances et la forte immigration. Plus de 60 millions d’habitants) par rapport à celle d’il y a 50 ans où la France était reine en Afrique. Les besoins que cette population accrue est légitimement en droit d’exprimer se sont aussi fortement accrus, nécessitant un appui et un effort financiers plus élevés et plus soutenus, dans un contexte désormais (défavorable) de globalisation et de mondialisation, sévèrement marquée par la concurrence, au milieu d’une Europe résolument tournée vers la croissance économique (à un rythme que ne peut soutenir la France) et une Afrique digne qui décrie et remet de plus en plus ouvertement en cause les avatars du passé que sont ces accords de coopération scélérats, privant la France d’une part significative de ses (à la fois) précieux, occultes et juteux appuis budgétaires (cas de la Côte d’Ivoire). Ce qui m’amène à ma deuxième réflexion.<br /> <br /> Ma deuxième pensée est que la France a gravement sous-estimé les Africains et leur a nié tout sursaut qualitatif et toute humanité. La France n’a jamais conçu ni admis qu’un jour, ce peuple digne puisse se lever pour briser son joug avilissant et refuser, avec honneur, de continuer à être sa vache à lait et à être présenté sous le prisme déformant de l’immaturité démocratique, de l’inculture, de la pauvreté et de l’improductivité dans la balance des échanges mondiaux.<br /> L’Afrique se réveille. Elle veut désormais jouer un rôle de choix, son rôle, dans l’évolution du monde et apporter sa participation effective à la mondialisation (comme le disait le Commissaire Général de la Zone Franche de la Biotechnologie, des Technologies de l’Information et de la Communication de Grand-Bassam, Monsieur KRAGBE GADOU Vincent) en s’appuyant sur une indépendance économique et politique réelle.<br /> <br /> N’ayant pas pris en compte cette donnée, la France ne s’est prémunie par aucune disposition institutionnelle et structurelle pour faire la contrebalance, le contrepoids, et pouvoir ainsi se donner les moyens de continuer à financer sa croissance et son prestige, en comptant sur sa propre capacité à produire des richesses. D’où l’effondrement (progressif) de la France.<br /> Une seule chose s’impose dès lors : La France doit faire sa révolution (une nouvelle, toute honte bue, sans complaisance, sans faiblesses et dans tous les domaines), se remettre au travail avec acharnement et laisser tranquille l’Afrique, qui aspire à vivre sans coups d’état et sans guerre.<br /> Pour le bonheur de son propre peuple et au nom de l’humanité qui lie tous les hommes, de quelque couleur qu’ils soient.<br /> <br /> Que DIEU bénisse le peuple français, qu’il le soutienne, dans son infinie bonté, et qu’il lui donne des dirigeants selon son cœur.<br /> <br /> Que DIEU vous bénisse tous, richement ! <br /> <br /> Dindé Fernand. dindefernand@yahoo.fr
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Au lieu d elire "L’Africain hésite n’a aucune hésitation possible : José Bové (pour ses prises de position que je ne vais pas reprendre ici) ", misez, s'il vous plaît, plutôt "L'Africain n'a aucune hésitation possible (...)" <br /> O.G.
Le blog de Théophile Kouamouo
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