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Le blog de Théophile Kouamouo
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30 septembre 2007

Et pourtant… l’Afrique a une histoire, par Véronique Michèle Metangmo

sarkofanonJeunes d’Afrique, jeunes de ce continent noir, je ne suis pas le chef d’État d’une de ces grandes puissances du monde, mais moi aussi je suis venue vous parler en vérité. Je voudrais vous parler « avec la franchise et la sincérité » que je vous dois, car même en n’étant pas un grand président de ce monde « je vous aime », et je suis semblable à chacun de vous. Vos problèmes sont les miens, vos peurs les miennes, vos frustrations je les connais, elles sont les miennes, je les partage, je vis votre douleur et votre peine. Je suis de votre génération, cette même terre qui vous a portés m’a aussi bercée. Et je fais partie comme vous de cette génération qui cherche ses voies…dans ce monde globalisé. Et je voudrais en tant que membre et au nom de cette génération qui est la mienne, ne pas trahir ce que je pense être ma mission.

Et ceci en toute fidélité avec cette pensée de Frantz Fanon que je partage totalement : « chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa  mission, la remplir ou la trahir ».

Aujourd’hui, jeunes d’Afrique, beaucoup de personnes veulent nous parler en vérité, nous amener à nous approprier le présent pour mieux entrer dans le futur : noble et louable entreprise. Belle générosité vis-à-vis de la jeunesse de ce  peuple toujours en attente.

OUI jeunes d’Afrique, jeunes Noirs, nous devons véritablement entrer dans ce présent pour mieux préparer notre futur. Mais comment entrer dans ce présent si notre histoire est chaque jour falsifiée par les mêmes qui veulent nous aider à bien entrer dans le présent ? Comment négocier cette entrée quand chaque jour nous est rappelé à force de mots bien répétés et assenés notre condition de « sous-homme », de « bêtes brutes », de « mendiants dans le désert de l’histoire », de « portefaix », de « mercenaire-esclave immuable et éternel », etc. ?

Pourquoi, ce besoin de nous rappeler toujours que « l'homme africain est aussi logique et raisonnable que l'homme européen » ? Cette affirmation toujours assenée aurait-elle pour but de nous convaincre vraiment que nous sommes des êtres rationnels (à ce moment, cela voudrait-il dire que nous en doutions ? Et si tel est le cas, ce serait terrible et voudrait dire que les siècles d’aliénation que nous avons connus, sont encore aujourd’hui de façon indélébile marqués dans notre chair et notre pensée, et que le passage de différentes générations n’y a rien changé). Ou alors cela voudrait il dire que les hommes européens essaient aujourd’hui encore de se convaincre que nous sommes vraiment des êtres rationnels « comme eux » (ce qui signifierait alors que, bien des années après la domination des peuples dits non civilisés, l’homme occidental a encore un doute sur la capacité d’un homme d’Afrique à être un homme rationnel, après s’être longtemps demandé si celui-ci était détenteur d’une âme !).

C’est dire que dans cette affirmation chaque fois rappelée, il y a un malaise et une incertitude qui se créent ou se font présents. J’ai peur que ce qui est ou parait évident n’ait pas autant besoin d’être aussi constamment rappelé. Alors comment comprendre cette affirmation ? Parlons seulement en vérité « mais quelle vérité ? ».

Tenez ! Parlons en vérité de l’histoire ! De cette histoire où, pour certains, nous y sommes très mal logés : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles… Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin. ». Parlons en vérité de cette histoire où nous sommes davantage des figurants que des acteurs.

Ou bien même quand nous en sommes les acteurs, c’est toujours pour jouer les rôles les plus ignobles, qui choquent les consciences les plus rationnelles.

OUI parlons en vérité de cette histoire qui nous doit si peu, voire presque rien. Cette histoire qui est le fruit de l’intelligence, du travail, du labeur, du mobilisme, du modernisme et du désir d’avenir des autres et à laquelle nous avons si peu voire rien du tout apporté. Est-ce vrai ? Est-ce là la vérité ?

Ici encore j’ai envie de rappeler avec Ivan Van Sertima qu’ « Il est troublant de constater que l’on s’efforce (peut-être inconsciemment, tant le réflexe raciste est devenu involontaire) de créer un surhomme blanc à qui l’on devrait tout de la civilisation et des grandes réalisations des peuples non caucasoïdes ».

OUI, jeunes d’Afrique, ne vous laissez jamais voler votre histoire ou laisser les autres l’écrire ou la raconter à votre place, car c’est avec cette histoire vraie que vous affronterez mieux votre présent et bâtirez mieux votre futur. C’est sur cette histoire, la vraie et dans cette histoire que vous trouverez mieux les armes et les moyens pour affronter ceux qui voudront vous dominer et vous rappeler constamment votre rationalité pour mieux vous en faire douter.

OUI, jeunes d’Afrique, méfiez-vous des gens qui exaltent ou louent les talents de Senghor pour mieux vous éloigner de l’histoire, seul socle sur lequel vous trouverez de la grandeur, le courage, la noblesse, la fierté, la royauté et autre matériau pour mieux construire ce présent et entrer comme des « guerriers » dans le futur. Car ne vous y trompez pas, les luttes et guerres de conquête, de pouvoirs et de domination ne sont jamais terminées. Elles changent juste de forme et d’apparence pour mieux revenir.

OUI au métissage, mais même dans le métissage méfiez-vous car il y a toujours des caractères dominants. Soyez aux aguets et méfiez-vous d’être les seuls à penser que le métissage est sain et vertueux. Senghor lui même au soir de sa vie a dû l’apprendre à ses dépens ou s’il pouvait revenir, je ne suis pas certaine que son message ou cette grande voix de Senghor que certains nous exhortent aujourd’hui à écouter eut été livrée aujourd’hui encore telle quelle. Ne soyez pas les dindons de la farce d’une réconciliation d’héritage et de culture. Ne soyez pas les seuls à y perdre de votre fierté pour la seule et unique grandeur des autres. Grandeur au nom de laquelle, ils ne manqueront pas demain d’essayer de vouloir vous parler au nom d’une «certaine vérité».

OUI, j’ai envie de dire avec Ngugi Wa Thiong’O que « La voix se borne à rationaliser les besoins, les fantaisies, les caprices de celui à qui elle appartient et qui est son maître. Il vaut donc mieux connaître le maître au service de qui est l’intellect ; alors vous serez capable de juger comme il faut la portée et la rhétorique de ces déclarations.»

OUI jeunes Africains, ne doutez jamais un seul instant de ce que vous, votre peuple a jusque là apporté à ce «métissage» dont parlent certains. Même le comte de Volnez comme d’autres a dû à un moment l’admettre non sans difficulté « Quel étonnement n’éprouvons-nous pas, écrit-il, quand nous réfléchissons qu’aux Nègres, aujourd’hui nos esclaves et l’objet de notre mépris, nous devons nos arts, nos sciences… »

OUI, jeunes d’Afrique, « il ne peut y avoir de conception neutre de l’histoire et de la politique. Si vous voulez apprendre, regardez autour de vous. Choisissez votre camp. »

Que l’on ne s’appuie pas sur notre jeunesse et ce semblant d’insouciance qui caractérise les jeunes pour nous égarer de ce qui doit être notre destin et notre chemin et une fois encore permettez-moi de vous parler par la voix de ce sage d’Afrique qui nous rappelle que : « Notre libération : aucun enfant n’est jamais trop jeune pour y penser. Pour lui, il n’est d’autre moyen de parvenir à la connaissance de soi ; il lui faut rassembler des faits et en rassembler d’autres encore, les passer au crible, les rejeter ou les assimiler, découvrir douloureusement sa propre vérité. Nous devons enseigner à nos enfants à haïr tout ce qui les empêche d’aimer et à aimer tout ce qui leur permet d’aimer librement. ».

OUI parlons en vérité, jeunes d’Afrique et jeunes du monde. Méfions nous des voix qui crient trop fort dans la plaine.

« Le passé d’une civilisation brisée, d’une croissance entravée, d’un peuple noir dispersé à travers le globe et donné en pâture » aux autres civilisations, ce passé là, cette partie de notre histoire semblent très facilement connus, dits et admis de tous, cela me semble normal. Mais nous, n’oublions pas une autre partie de notre histoire dont nous semblons être les seuls à vouloir nous en souvenir.

Alors aurions-nous vraiment besoin de proclamer « que l'homme africain n'est pas voué à un destin qui serait fatalement tragique » ?

NON car nous ne le croyons pas et n’y avons jamais cru. Seuls certains y gagnent depuis la nuit des temps à nous faire croire que nous y pensions, ils sont même allés jusqu’à créer des mythes comme celui de « Cham » ou «Canaan» pour mieux consacrer cette pensée.

NON, nous ne sommes pas les descendants maudits de Cham ou de Canaan. Nous ne l’avons jamais pensé, d’ailleurs nous ne sommes pas les descendants de Cham et de Canaan tout court. Aujourd’hui, on veut nous faire croire que nous sommes devenus « un mythe ».

NON l’Afrique n’est pas un mythe, qu’il en déplaise à certains.

NON, nous jeunes Africains sommes une réalité vraie, authentique, véritable avec laquelle il faudra bien compter.

OUI parlons en vérité et en sincérité entre nous et avec les autres, de notre histoire et ayons le courage de dire et de rappeler à ceux qui sont venus nous parler que hélas notre longue et grande marche au contact des autres civilisations nous incite à garder à l’esprit cette intelligente phrase : « La nécessité politique, hier comme aujourd’hui, est mère de l’invention historique. »

OUI les jeunes d’Afrique ont « le sentiment que le monde [leur] appartient comme à toutes les jeunesses de la terre », cependant les jeunes d’Afrique n’accepteront cette coopération et cette association que si elle se fait en toute vérité et sans aucune volonté de biaiser leur histoire et de leur faire entrer une fois de plus dans le présent et dans le futur de ce monde comme des « mendiants » qui à l’instar de leurs paysans seront toujours caricaturés comme étant figés dans un éternel recommencement au gré du temps et des saisons.

OUI, jeunes d’Afrique, vous êtes certainement les vrais et premiers acteurs du développement de vos pays.

OUI, jeunes d’Afrique, j’ai essayé de vous parler en vérité de votre continent, émasculé d’historicité. Et pourtant…l’Afrique a une histoire !

michelemetangmo@hotmail.com

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Commentaires
Y
Voilà pourquoi je n'ai jamais trouvé l'intéret de changer ma nationalité même pour m'arranger. Je suis trop fier d'être africain car je suis fièr de mon histoire. Chaque jeune Africain devrait savoir d'où il vient, parceque cette connaissance est non seulement une protection contre ce monde ou certains par leurs acts sèment la confusion, mais aussi une arme pour se défendre quand il faut. En effet nos colons ont toujours cru qu'ils ont le monopole de l'esprit parceque nous usons de leur langue pour nous exprimer comme si les africains sans leur langue ne communiquaient pas avant qu'ils nous colonisent. Mais c'est parcequ'ils nous ont manipulé avec leur facilité que l'homme africain n'a pas cherché a retrouvé ou conservé cette science qui permettaient a nos encetres de se parler, de se respecter, d'inventer, d'envisionner. Oui eux se demandent toujours comment les piramides d'egypte ont été construites. Voila un élement de fierte qui devraient fouéter l'orgueil des africains. Vous voyez, les colons écrivent notre histoire, parceque l'africain ne cherche pas a deterrer notre riche histoire. <br /> La preuve les colons ouvrent des musées chez eux pour préserver notre histoire. Ca c'est une honte pour nous jeunes africains éveillés, conscients et éduqués prets a défendre nos esprits que ces gens minimisent. <br /> <br /> Mais nous n'allons pas passer notre temps a pleurnicher parceque les acts qu'ils posent ces colons a notre égard, comme décider, faire a notre place ce que nous devrions, est bien la résultante de notre inaction et notre manque de confiance en nous pour poser des acts qui leur montreraient notre volonte, maturité et détermination. <br /> <br /> Oui nous devons moins parler et agir pour leur montrer que notre génération n'est pas celle qui a signé les pseudo-independances. Nous, nos regards sont fixés sur nos independances économiques, la liberté, la vraie de nos pays respectifs. Nous sommes d'une géneration consciente qui n'est aucunement complexée. Nous savons ce que c'est que l'alchimie, le raisonnement, la géometrie, la physique, et j'en passe. <br /> <br /> L'article de Michele doit nous interpeler tous. Oui jeunes d'Afrique, il est temps de faire face a nos responsabilités. Ne nous laissons pas endormir par leurs éloges vides pour croire que nous avons des amis. Non les pays n'ont pas d'amis. Si nous voulons développer l'afrique, je veux dire si nous voulons faire en sorte que nos peuples profitent de nos richesses, il est temps que nous nous fassions confiance enfin d'appliquer toutes ces connaissances acquises. Car il nous appartient d'écrire notre propre histoire, de dire oui a l'évolution des mentalités, non a la corruption, non aux acts subtiles qu'ils posent pour nous maintenir dans la servitude. <br /> <br /> Cette histoire sur laquelle nos enfants se baseront demain pour mieux connaitre qui ils sont et d'où ils viennent est perpetuelle. Nous devons donc l'arrêter pour tourner la page et commencer la notre, l'authentique. Celle dont parle Michèle, et tant d'autres qu'elle inspire comme moi. Ce mouvement doit grandir et faire trembler tous ces gens qui aiment nos pays plus que nous-mêmes. Il est temps d'agir. Merci a michèle pour son inspiration, sa tenacité et surtout pour sa justesse des sujets. Que Dieu continue a l'inspirer car je pense que notre génération est prête. Prête pour ne plus perdre notre temps a réagir parcequ'ils le veulent, prête à agir dans l'intérêt de nos peuples. Et c'est maintenant car même l'histoire qu'ils écrivent pour nous est une arme contre eux parceque nous sommes intelligents et donc nous trouveront entre les lignes, ce qui y est bon pour nous et choisir notre terrain ou les entrainer pour leur porter le coup fatal. Parcequ'ils savent pourquoi ils se précipent. Ils ne sont rien sans nous. Sachez le jeunes africains.<br /> <br /> Youdre Zekou
M
je voudrais saluer ici Veronique Michele avec laquelle je me decouvre une parfaite communion d'esprit au regard du reve que j'ai personnellement pour l'Afrique. La reflexion qu'elle a commise interpelle a la fois notre fierte d'etre Africain et celle d'etre tout court.Je suis plein d'admiration devant elle et en meme temps fier que nos soeurs se jettent de plus en plus dans la bataille de notre affirmation comme entite sur laquelle le monde doit compter.<br /> Je suis egalement rempli d'espoir a la lecture de son article car je me rends compte que la releve sera assuree.<br /> Plus concretement, quel est le regard que nous jetons sur nous meme? Est ce celui des mendiants eternels? je n'aime pas ce regard superieur et hautain d'une Europe orgueilleuse ou d'une Amerique suffisante. Cependant je crois que c'est leur bon droit a etre ce qu'ils sont par ce qu'ils ont reussi a construire, a batir patiemment, brique apres brique.Je suis tout simplement jaloux d'eux. NOUS, C'est NOUS qui m'interesse. Que faisons nous pour nous faire aimer a defaut de nous faire craindre ou respecter. Comment nous comportons nous chez nous et chez eux? Nous voit on comme des maraudeurs, des mendiants et des voleurs? accreditons nous cette image au regard de l'autre?Est ce que nous avons perdu notre honte? notre fierte? un peuple qui a perdu sa honte est un peuple perdu. Veronique Michele nous rappelle que nous devons regarder dans notre retroviseur et rectifier le tir. Nous devons nous ressaisir et lever la tete, bomber la poitrine et nous regarder en face, les yeux dans les yeux de notre miroir interne. Ce n'est pas tant le regard meprisant que l'autre nous jette qui me gene. C'est celui que nous adoptons nous meme, le profil bas que nous adoptons et qui nous contraint a raser les murs. Non c'est assez!Nous avons une histoire qui doit nous rappeler que nous avons de l'avenir, que nous avons un avenir , un futur qui se construit avec nous et pour nous et maintenant.
C
Oui l’Afrique a une histoire, Sarkozy doit certainement prendre des cours d’histoire..Mais est ce suffisant pour sauver l’Afrique ? Avant de demander à Sarkozy de prendre des cours,<br /> soyons honnête envers nous même. Connaissons-nous notre histoire ? En tout cas, quelle proportion de la population Africaine maîtrise l’histoire de l’Afrique ?<br /> <br /> Mon intervention ne consiste point à défendre Sarkozy ;ce serai mépriser l’Afrique et son peuple .Je partage d’ailleurs la vision de Michèle Metangmo ,et veux juste pousser le débat plus loin. Combien sommes-nous en Afrique à pouvoir contester les propos de Sarkozy d’un point de vue historique comme le fait Michèle Metangmo ? Sarkozy n’a pas certainement su que son discours pouvait subir une telle critique de la par des Africuains.comme la plupart des français, il a voulu « Singhoriser » les africains. Il faut le dire, l’histoire vue par Sarkozy est l’histoire telle qu’a vu Senghor, c’est l’histoire que connaît la plus part des Africains ; c’est l’histoire falsifiée de l’Afrique, c’est encore cette Histoire que Sarkozy veut faire croire aux Africains qu’elle n’a jamais existée. Sarkozy semble non seulement ignorer l’histoire de l’Afrique, il croit aussi que tous les Africains s’appellent Senghor. C’est bien que nous puissions dire à Sarkozy qu’il se trompe. Mais enseigner notre histoire à la jeunesse c’est mieux. Notre histoire est celle qu’a racontée Cheick Anta Diop, Théophile Obenga et les autres. Ce n’es t pas celle qu’ont racontée les colons et que malheureusement nos dirigeant continuent a nous imposer à l’école.<br /> <br /> Sauvons l’Afrique en donnant aux africains l’histoire qui est la leur et ils sauront comme Michelle Metangmo s’opposer à ce que pense le président français. Sauvons l’Afrique en revalorisant nos cultures. Tant de fois je me demande si je suis européen ou Africain, nous avons perdu notre identité, nous nous renions, nous nous habillons comme des Européens. et pourtant, l’Afrique a une histore, l’Afrique a une culture. Je veux même croire que les Africains ont une façon de croire en Dieu différente de ce qui vient de l’extérieur et qui ne soit pas mauvaise en soit. Peut être Sarkozy dansera sur ce pied prochainement, servons nous de ce qu’il y a de vrai sur nous.<br /> charlotdjounda@yahoo.fr
B
Déjà, je voudrais remercier cette sœur d’Afrique qui a décidé avec tout son Amour et toute sa dévotion de défendre l’honneur de cette partie du monde qui tous les jours ne cessent de recevoir des « coups ».<br /> Nous avons bel et bien une histoire et une histoire dont nous en sommes fiers. Ceux qui essayent de la modifier prouvent ô combien ils en sont jaloux et manifestent ainsi de façon indéniable cette jalousie. C’est à nous donc « jeunes d’Afrique » à l’instar de Véronique Michèle Metangmo de défendre avec acharnement et ardeur les valeurs que nous ont laissés nos ancêtres. Nous avons intérêt à « nous réapproprier nos cultures et nos civilisations », à nous intéresser davantage à cette histoire que « les autres » tiennent tant à déformer afin que l’Afrique retrouve toute sa noblesse et toute sa dignité de Berceau de l’humanité.<br /> <br /> Beautrel Nguena. Email beautrelnguena@yahoo.fr
Z
NOTRE HISTOIRE EXISTE ET JE CROIS QU'ON N'A PAS BESOIN DE FAIRE DE LA PUB POUR LE PROUVER.IL EST CERTES VRAI QUE CERTAINS DES PREMIERS DIRIGEANTS DE L'AFRIQUE ONT DEVIE LES OBJCTIFS DE DEVELOPPEMENT, MAIS CELA N'ENLEVE EN RIEN LA VOLONTE DE NOTRE CONTINENT DE RECHERCHER LES VOIES ET MOYENS DE SORTIR D'UNE SITUATION DE PAUVRETE QUI L'ACCABLE. LA PAUVRETE DE L'AFRIQUE NE SAURAIT ETRE UN PRETEXTE POUR CERTAINES GENS DE CROIRE QUE L'AFRICAIN IGNORE TOUT DES NOUVELLES EXIGENCES DU DEVELOPPEMENT. L'AUTEUR A CERTAINEMENT VOULU REPONDRE A SARKHO, MAIS CELA VALAIT IL VRAIMENT LA PEINE? JE NE CROIS PAS.L'HOMME A PLUTOT MIS A NU SON IGNORANCE CRIARDE DE LA SOCIETE AFRICAINE. NOUS NE SOMMES PLUS A L'EPOQUE OU LES GENS S'HABILLAIENT A L'ECORCE DE BOIS.IL EST VRAI QUE NOUS N'AVONS PAS LE NIVEAU DE DEVELOPPEMENT DES OCCIDENTAUX, MAIS FORCE EST DE RECONNAITRE QUE DEPUIS LONGTEMPS NOUS AVONS DECIDE DE TOURNER VERS LE PROGRES. DITES PLUTOT A SARKHO QUE LE CHOCOLAT QUE SES ENFANTS CONSOMMENT N'EST PAS LE FRUIT DE LA PRODUCTION DE MINABLES PAYSANS QUI ATTENDENT TOUT DES DIEUX DES SAISONS, MAIS PLUTOT DU RESULTAT D'UNE VRAIE POLITIQUE CULTURALE. ON PEUT ETRE TRANQUILLE, PERSONNE NE NOUS ARRACHEREA NOTRE HISTOIRE. LES TEMOINS ET AUTRES VESTIGES POUR LE DEMONTRER EXISTENT. TOUTEFOIS LE DIRE (COMME DANS L'OEUVRE) A CERTAINES GENS DE BASSE REFLEXION N'EST PAS CHOSE MAUVAISE.
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